Sébastien Gendron

Photo Francesca Mantovani © Gallimard

Sébastien Gendron

Bordelais d’origine, Sébastien Gendron est réalisateur de courts métrages, de produits pour la télévision, et travaille aussi pour la communication audiovisuelle des entreprises.

Il publie son premier roman, La jeune fille et le cachalot en 2003. Il a depuis écrit une dizaine de romans, dont un Poulpe, Mort à Denise
En parallèle, il collabore à des revues comme chroniqueur, publie des romans pour la jeunesse et écrit des feuilletons littéraires.
Grand spécialiste de l’humour et capable d’amener le lecteur sur des chemins insoupçonnés, il s’est amusé à tordre les clichés dans Chez Paradis et à les faire exploser dans Chevreuil.


Bibl
iographie
:

Romans

  •  La Jeune Fille et le Cachalot, Cylibris (2003).
  • Mes amis mortels, Toucan Noir (2008).
  • Le Tri sélectif des ordures, Bernard Pascuito Éditeur (2008).
  • Mort à Denise, Baleine/Le Poulpe (2010).
  • Taxi, take off & landing, Baleine (2010).
  • Quelque chose pour le week-end, Baleine (2011).
  • Road tripes, Albin Michel (2013).
  • La Revalorisation des déchets, Albin Michel (2015).
  • My way, Toucan Noir (2015).
  • Révolution, Albin Michel (2017).
  • Fin de siècle, Série Noire (2020).
  • Chez Paradis, Série Noire (2022)
  • Porn Food Scandal, Editions du Petit Écart (2023)
  • Chevreuil, La Noire (2024)


Jeunesse

  • L’Homme à la voiture bleue, Syros (2014).
  • Sur la route d’Indianapolis, Magnard Jeunesse (2016).
  • Cours, Charles ! , Magnard Jeunesse (2017).
  • Kaplan, Syros (2018).
  • Les romanichels, In8, coll. Faction, 2022

 

Revue de presse:

Révolution :
 « Révolution relève ainsi de l’exutoire. On prend plaisir à voir quelques abrutis subir violemment les coups du sort, on se réjouit de scènes complètement échevelées – mention spéciale à la poursuite de Pandora par la population en colère – et l’on se prend même à rire. Le rire aussi comme politesse du désespoir, car derrière la fable déjantée, Sébastien Gendron laisse poindre un certain pessimisme que viennent appuyer les discours qu’ils prête à certains personnages ou l’attitude d’autres.
Alors voilà, on s’amuse à la lecture de ce roman ; il fait du bien, mais il laisse aussi un petit arrière-goût amer qui lui permet de ne pas être qu’un simple divertissement
Yan Lespoux (Encore du noir)

Chez Paradis :
« Ce qui étonne est que tout passe. Question de culot, d’énergie, d’une bonne dose d’humour, et ce sentiment qu’il arrive à faire passer, qu’il s’amuse tellement à écrire tout ça, que ce serait bête que le lecteur ne partage pas sa joie. Rassurez-vous les cons, les ripoux et les salauds vont en prendre plein les dents, il y a aura certes quelques dommages collatéraux, mais vous allez passer un très bon moment. »
Jean-Marc Laherrère (actu du noir)

Chevreuil :
« Comme d’habitude, Sébastien Gendron ne fait pas dans la demi-mesure. Les cons sont très cons, vraiment très cons, alcooliques, racistes … Bref la totale. Et l’auteur s’amuse à accumuler les ennemis qui vont bien entendu tous converger vers un final que l’on devine assez vite apocalyptique. Au milieu de cette bande bas de front, nos deux héros forcent eux aussi le trait de l’originalité et de la différence, haussent l’Union Jack, mettent la musique à fond pour déranger les chasseurs, adoptent un cochon promis à l’abattoir … Bref on s’amuse beaucoup à voir un certain nombre des maux d’une société malade (la nôtre) caricaturés et joyeusement mis à mal. »
Jean-Marc Laherrère (actu du noir)

 

Web:

L’auteur à propos de Révolution.